Les offres de “CEA”

Expire bientôt CEA

Efficacité de l'autoprotection d'APOLLO3 dans le traitement des gradients de temperature

  • Stage
  • Saclay (Essonne)
  • Conception / Génie civil / Génie industriel

Description de l'offre

Détail de l'offre

Informations générales

Entité de rattachement

Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme public de recherche.

Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans le cadre de ses quatre missions :
. la défense et la sécurité
. l'énergie nucléaire (fission et fusion)
. la recherche technologique pour l'industrie
. la recherche fondamentale (sciences de la matière et sciences de la vie).

Avec ses 16000 salariés -techniciens, ingénieurs, chercheurs, et personnel en soutien à la recherche- le CEA participe à de nombreux projets de collaboration aux côtés de ses partenaires académiques et industriels.

Référence

2019-10514

Description de l'unité

Le Service d'Études des Réacteurs et de Mathématiques Appliquées – SERMA − est l'un des trois Services qui composent le Département de Modélisation des Systèmes et des Structures (DM2S), unité de recherche appliquée de la Direction de L'Énergie Nucléaire du CEA (DEN) à Saclay.

Le DM2S est une unité de R&D de près de 400 collaborateurs qui rassemble et développe des compétences pour l'expérimentation, la modélisation, la simulation et les études des systèmes nucléaires, dans les trois thématiques :

• Thermo-mécanique des structures, SEMT : Service d'Études Mécaniques et Thermiques ;
• Mécanique des fluides et thermo-hydraulique, STMF : Service de Thermohydraulique et de Mécanique des Fluides ;
• Neutronique et transport des rayonnements, SERMA.

Ces savoir-faire sont complétés par des compétences transverses en mathématiques appliquées, analyse numérique, informatique et génie logiciel. Les missions du DM2S visent principalement au développement, à la capitalisation et au transfert des connaissances dans ces disciplines de base et en physique des réacteurs nucléaires, ceci sous forme d'outils mis à disposition des ingénieurs-chercheurs, concepteurs, exploitants et évaluateurs de systèmes nucléaires, toutes filières confondues.

Le SERMA, unité d'environ 80 permanents, a pour missions de développer des logiciels de calcul, de réaliser des études avancées ou pionnières et d'apporter une expertise dans le domaine de la neutronique

Description du poste

Domaine

Neutronique et physique des réacteurs

Contrat

Stage

Intitulé de l'offre

Efficacité de l'autoprotection d'APOLLO3 dans le traitement des gradients de temperature

Sujet de stage


L'objectif principal du stage est d'évaluer les capacités des méthodes d'autoprotection d'APOLLO3® existantes et nouvelles dans le traitement du profil de température et du profil de concentrations des isotopes au sein d'un crayon combustible. Les résultats numériques seront comparés avec les calculs de référence du code de transport Monte Carlo à énergie continue TRIPOLI-4®.

À l'issue du stage, l'étudiant acquerra les bases théoriques et pratiques du calcul d'autoprotection, qui peut impacter directement la précision finale du calcul de cœur. L'étudiant se familiarisera avec les fonctionnalités principales d'APOLLO3® et de TRIPOLI-4® et gagnera en expérience dans le domaine du calcul des réacteurs nucléaires.

Durée du contrat (en mois)

6

Description de l'offre

Ce sujet de stage se situe dans le cadre de la simulation de la physique des réacteurs. La physique des réacteurs étudie les interactions entre les neutrons et la matière dans un réacteur nucléaire. Cette interaction se produit lorsqu’un neutron entre en collision avec un noyau. En général, le réacteur nucléaire est un équipement complexe composé de différents éléments géométriques faits de divers matériaux. La distribution des neutrons dans un réacteur nucléaire est prédite par la résolution de l’équation de transport en trois étapes : d’abord la préparation des sections efficaces, suivie par le calcul du flux dans le réseau des crayons combustibles afin de produire les sections efficaces effectives homogénéisées par cellule ou par assemblage, et à la fin un calcul de cœur avec les sections efficaces homogénéisées.

Dans les réacteurs à neutrons rapides ou thermiques, les neutrons produits par fission à haute énergie (autour de 2 MeV) sont ralentis à une énergie plus basse par des réactions nucléaires de diffusion. Aux énergies situées entre 100 keV et 1 eV, à cause des résonances des noyaux lourds et intermédiaires, l’absorption résonante devient prédominante. Ces absorptions entraînent des dépressions locales du flux des neutrons en espace et en énergie, en particulier dans un réacteur thermique. À ce jour, l’utilisation de l’approximation multigroupe en énergie reste nécessaire dans la résolution numérique de l’équation de transport, en raison de la limitation en mémoire et en temps de calcul des ordinateurs actuels. Il est essentiel de calculer des sections efficaces moyennes, aussi appelées les sections efficaces auto-protégées, sur les domaines d’énergie contenant des résonances. Ces calculs, connus sous le nom de calculs d’autoprotection, ont un impact direct sur la précision de la simulation et par conséquence sur les taux de réactions et les concentrations isotopiques.

Pour le calcul de réseaux des réacteurs à eau légère (REL), APOLLO3® est équipé de deux techniques de l’autoprotection : la méthode du flux de structure fine traditionnelle et la nouvelle méthode des sous-groupes avec SPH (super-homogénéisation) basée sur la technique de cellules équivalentes en facteur de Dancoff. Pour calculer un réacteur avec les contre-réactions thermiques et avec l’évolution du combustible au sein d’un crayon, ces méthodes adoptent actuellement une méthode approximative relative aux profils de température et de composition isotopique, qui pourrait introduire d’erreurs importantes. De nouvelles méthodes sont en cours de développement dans le code APOLLO3® afin d’en améliorer le traitement.

Moyens / Méthodes / Logiciels

APOLLO3, TRIPOLI4

Profil recherché

Profil du candidat

Master 2 ou 3ème année école d'ingénieur. Connaissance de la physique des réacteurs et base acquise de la méthodologie du calcul des réacteurs. Expérience en programmation en C++/Fortran/Python souhaitables.

Faire de chaque avenir une réussite.
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